Plus de 1000 athlètes attendus

La troisième édition de ce rendez-vous annuel dont le comité d’organisation a fait l’annonce la semaine dernière à Yaoundé, est déjà sur les starting-blocks.

Le marathon international N’djamena-Kousseri est annoncé pour le 9 septembre prochain après une période marquée par le COVID-19. Pour cet acte III, l’honorable Kamssouloum Abba Kabir a mis la barre haute pour faire de ce marathon (qui s’étend sur 21km 100m) une compétition sportive de grande envergure. Il réunit, non seulement les professionnels du domaine, mais également des amateurs, des vétérans et des jeunes. C’est donc une compétition qui répond aux normes et standards internationaux et bénéficie de ce fait, d’un double encadrement technique des deux fédérations d’athlétisme, à savoir du Cameroun et du Tchad, ainsi que de l’accompagnement de la Confédération africaine d’athlétisme. Les valeurs cardinales qui ont motivé la création de cet événement restent les mêmes après deux éditions : magnifier les vertus du sport, briser les barrières coloniales, créer un cadre dans lequel des jeunes, issus de deux pays mais partageant la même frontière, la même passion, peuvent vivre en parfaite harmonie, célébrer l’amitié entre le Tchad et le Cameroun. Organisé dans le cadre des rencontres du Sahel, ce rendez-vous sportif qui a la particularité de relier deux pays à travers deux villes soeurs, à savoir N’djamena au Tchad et Kousseri au Cameroun, grâce à une course sur une distance de 21km 100m qu’effectuera
des athlètes venant de 21 pays dont huit de l’Afrique de l’Est réputés en athlétisme. « Avec le lien historique et de la nature transfrontalière qui unie la ville de N’djamena à celle de Kousseri, il devient donc nécessaire de créer pareil lien sur le plan sportif. En réalité, ce projet est le fruit d’une continuité, car j’organise depuis des années, de nombreux tournois sportifs en collaboration avec nos frères venus du Tchad. Dans un souci de ressortir et de faire naitre aussi des deux nations concernées les mêmes émotions, l’idée nous est donc venue de créer un pont sportif entre ces deux nations soeurs. D’où l’initiation de cette course semi-marathon », confie le promoteur du Mink. Au vu du succès qu’a connu les éditions précédentes, le comité d’organisation a estimé, qu’il serait logique de renouveler cette heureuse expérience avec ce concours qui a le soutien du président de la Confédération africaine d’athlétisme, le Colonel Hamad Kalkaba Malboum. Cette année, le comité s’y est pris un peu plus tôt, afin d’offrir aux populations du bassin du lac Tchad, une édition de dimension internationale.

Par Saydou Sadjo